S. m. (Chasse aux oiseaux) cette chasse aux oiseaux se fait en automne, dès la pointe du jour, ou demi-heure avant le coucher du soleil. On coupe le jeune bois des branches d'un arbre ; on fait des entailles sur ces branches pour mettre des gluaux ; ensuite trente ou quarante pas autour de cet arbre, on coupe le bois taillis ; on fait une loge sous l'arbre où sont tendus les gluaux ; on s'y cache, et on y contrefait le cri de la femelle du hibou avec une certaine herbe qu'on tient entre les deux pouces, et qu'on applique entre les deux lèvres, en poussant son vent, et en les poussant l'une contre l'autre. Les oiseaux qui entendent ce cri qui contrefait celui de la femelle du hibou, s'amusent autour de l'arbre où l'on est caché, et se viennent le plus souvent percher sur l'arbre où sont tendus les gluaux ; ils s'engluent les ailes, ils tombent à terre, et on les prend. Ruses innocentes, liv. II. ch. 17. 18 et 19.
adj. (Anatomie) on appelle ainsi quelques muscles qui servent à mouvoir les doigts, parce qu'ils sont situés entre les interstices des os du métacarpe. On donne aussi ce nom à quelques autres. On en compte ordinairement six ; ces muscles sont situés le long des parties latérales des os du métacarpe, de façon que deux de ces muscles sont situés le long des parties latérales de l'os du métacarpe qui soutient le doigt du milieu et celui qui est situé le long de la face de l'os du métacarpe du doigt annulaire qui regarde le petit doigt, s'avancent extérieurement et s'attachent par quelques plans de fibres aux faces des os voisins, et recouvrent les trois autres. Ces trois muscles sont appelés interosseux externes, et les trois recouverts sont appelés internes. Lire la suite...